« Voyageur, le chemin n’existe pas, c’est en marchant que se construit le chemin » Antonio Machado
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C’est par l’esprit d’ouverture et d’étonnement que nous faisons les plus beaux apprentissages de clarté d’esprit, de proximité avec autrui et de spontanéité pour lâcher prise sur des représentations limitantes qui figent notre identité.
Dans cette partie, nous allons aborder successivement les principes, les modalités, la pédagogie, les champs théoriques et quelques outils pour évoluer.
QU’EST CE QUE LE COACHING ?
" Une philosophie qui cherche la partie positive de l’être, une attitude de pédagogue et d’entraîneur, un comportement d’écoute, d’intervention et de proposition, un espace d’alliance et de co création pour aider le coaché à trouver ses solutions et "réussir", au sens étymologique : "trouver une issue face à une difficulté".
Un espace d’expérimentation et de préparation à l’action afin de développer les talents, libérer le potentiel pour élaborer le projet du coaché.
Un lieu d’entraînement qui amène les coachés à mobiliser leurs ressources pour lever les obstacles intérieurs ou extérieurs qui les empêchent d’atteindre leur niveau de performance individuelle ou collective .
POUR QUOI FAIRE ?
Pour " savoir ce que l’on veut, avoir le courage de le dire et l’énergie de le faire " Clémenceau. Pour lever des obstacles internes et externes et provoquer le changement Pour faire son deuil et retrouver le plaisir. Pour favoriser la performance et l’apprentissage vers l’autonomie.
COMMENT CELA SE DEROULE-T-IL ?
Le coach vous aide à clarifier votre objectif, en le situant dans votre projet global, à accéder à vos ressources et à élaborer votre plan d’action.
Le coach est un catalyseur de potentiels, facilite les prises de conscience, joue le rôle de miroir, réassure et protège…
AVEC QUELLES PEDAGOGIE ET DEONTOLOGIE ?
Notre pédagogie :
Notre pédagogie suit trois temps essentiels pour « dépasser les méconnaissances, éduquer la perception et développer une motivation positive afin de changer de regard et de comportement » :
Nous pratiquons la méta cognition par la définition d’objectif, puis le contrôle émotionnel par les jeux de rôles, et enfin la préparation à l’action par le plan de progrès.
Le coaching se propose d’aider un manager à devenir leader, en développant son influence sur cinq critères, en dépassant les cinq émotions perturbatrices majeures, afin de savoir comment s’auto motiver et comment motiver ses équipes :
• Clarté des messages, esprit de soutien et de transparence pour progresser : dépasser la confusion et la peur
• Capacité d’adaptation, de flexibilité, de créativité : pacifier son désir et son insatisfaction
• Aptitude à la négociation et force de conviction : gérer sa colère
• Ecoute : développer un orgueil positif
• Capacité à sanctionner et à valoriser ses collaborateurs : résoudre sa jalousie
Il s’agit de déterminer les critères hypertrophiés ou hypotrophiés afin d’équilibrer son comportement.
Notre déontologie :
Trois valeurs animent notre déontologie :
Le plaisir car c’est la source de toute motivation. La liberté car elle permet d’ouvrir son esprit et de développer son intrépidité en dépassant ses peurs. Le respect parce que rien de durable ne peut se construire sans adopter cette posture d’observation sans jugement.
Respect du client avec une attitude de soutien, de l’entreprise avec loyauté, de la profession en se formant en permanence, des confrères avec le devoir de réserve, de la supervision pour progresser sans cesse.
Plaisir de comprendre, de sentir, d’agir.
Liberté de s’arrêter à tous moments.
De plus en plus le dirigeant cherche à avoir une enveloppe de temps de coaching qu’il pourra prendre quand il en aura besoin. Cela ne représente pas de la dépendance mais une adaptation à un environnement sans cesse déstabilisant.
LES 4 CHAMPS THEORIQUES A LA BASE DU COACHING :
Des attitudes et outils d’intervention en coaching professionnel, avec des outils de " plein contact ", pour donner le " coup de marteau ", " l’insight " par une méta position favorisant l’étonnement du coach et l’énergétisation du coaché, pour l’aider à affirmer sa personnalité, à développer son potentiel relationnel, ou à affiner sa tactique,
L’humain est complexe et imprévisible. Chaque théorie a ses filtres : " c’est la théorie qui détermine ce que l’on observe et non l’inverse " Einstein
I. La psychanalyse est efficace pour percer la façade sociale, travailler en profondeur sur ses conflits infantiles qui nous ont structuré par l’association libre et l’analyse des résistances, pour atteindre l’individuation.
L’origine de la psychanalyse se situe dans la pensée philosophique post moderne du soupçon et de la déconstruction du sujet raisonnable initiée par Nietzsche. La psychanalyse est attachée au nom de Freud et Jung au début du XXème siècle.
Les postulats de base s’appuient sur une démarche analytique pour comprendre les instances conscientes, préconscientes et inconscientes qui nous structurent à partir d’un conflit de base. Ainsi que les pathologies qui nous guettent au niveau de la nature de l’angoisse : morcellement, abandon, castration puis des défenses employées : déni, évitement, refoulement et enfin du mode de relation : fusion, dépendance, ou acceptation du conflit.
Les valeurs sont basées sur l’introspection, l’expérience de la rencontre avec la psyché par le mental pour Freud, par l’émotion pour Jung, pour accéder à un processus universel : l’individuation permettant l’acquisition de nouvelles capacités de symbolisation.
La méthodologie et les outils essentiels sont l’attention flottante pour saisir le langage de l’inconscient et analyser le transfert et ses manifestation d’angoisse, de défense, de mode de relation à l’autre..
La posture est caractérisée par la neutralité permettant la confrontation entre le conscient et l’inconscient pour conduire à l’acceptation de la séparation et de la castration afin de vivre selon le principe de réalité.
II. La psychologie humaniste est précieuse pour traiter des problèmes de développement personnel, en travaillant sur l’analyse structurale, elle permet de lever des obstacles internes, de dynamiser un projet en retrouvant l’Enfant Libre en soi, le Prince. Elle permet aussi de résoudre des problèmes relationnels, en travaillant sur l’analyse transactionnelle.
L’origine de la pensée humaniste se situe dans le courant humaniste de la philosophie moderne qui va de Descartes à Rousseau en passant par Kant et qui stipule que l’homme est seul face à son destin, affranchi du cosmos de la pensée pré socratique et de la divinité de la pensée chrétienne, mais sujet capable de se perfectionner à la différence de l’animal. La psychologie humaniste prend naissance aux USA dans les années 1930 avec Maslow, Rogers, Perls et Bern . Elle se déploie en réaction à la psychanalyse qui fait de l’homme une victime de son destin et au comportementalisme, qui fait de l’homme un robot. L’analyse transactionnelle repose sur trois éléments théoriques : une psychologie de la personnalité intra psychique, une psychologie de la communication inter relationnel et une psychologie du développement par la satisfaction des besoins de base.
Les postulats de base s’appuient sur la responsabilité individuelle et la capacité à re décider puis sur la prise de conscience de la " blessure ", entraînant des décisions scénariques précoces, limitant le potentiel comportemental.
Les valeurs sont basées sur le développement de la croissance et de l’OKness.
La méthodologie permet de faire une analyse structurale des Etats du moi pour comprendre comment s’est édifiée la personnalité, quelles sont les positions de vie, la structuration du temps préférentielle, les jeux psychologiques les plus fréquents conduisant au scénario de vie.
Les outils essentiels sont le contrat, le triangle de l’autonomie par rapport à l’autorité s’opposant au triangle dramatique, les signes de reconnaissance pour créer l’alliance.
La posture est caractérisée par la bienveillance, le " penser martien " et la recherche du " Prince derrière le Crapaud " que la vie nous fait souvent devenir !
III. La psychologie systémique est utile, pour sortir de l’intra psychique, entrer dans l’inter relationnel, modifier le contexte pour modifier le sens donné à la situation.
La philosophie systémique représente un saut épistémologique qui passe de la focalisation sur l’intra psychique du sujet à la focalisation sur le système relationnel. L’origine de la pensée systémique se situe à Palo Alto en 1950. Elle repose sur deux éléments théoriques : d’une part, la théorie des systèmes définissant le système comme un lieu d’interaction dont la finalité est imprévisible. On se souvient de la description de " l’effet papillon ", un battement d’ailes à Osaka produit un cyclone à Miami, d’autre part, la cybernétique mettant en lumière l’importance du feedback, de l’apprentissage et de la logique circulaire. Sa démarche est synthétique pour s’adapter à la complexité.
Les postulats de base reposent sur le problème de la double contrainte, la contradiction à des niveaux logiques différents sans possibilité de méta communiquer, mise en lumière par Bateson et le changement de niveau 1 ou 2, le changement de comportements ou de représentations proposé par Watzlawick, où il s’agit de sortir du cadre pour apporter une solution durable.
Elle définit cinq principes de communication : il est impossible de ne pas communiquer. Dans toute interaction il y a un contenu verbal et un processus non verbal qui doivent être en cohérence.
La relation dépend de la ponctuation, du point de vue que l’on isole.
La relation peut être symétrique et conduire à des escalades dans le conflit ou complémentaires si l’un adopte la position basse quand l’autre prend la position haute. Pour co construire une relation vivante, il faut sortir de la logique linéaire et entrer dans une logique circulaire.
Les valeurs sont basées sur le respect du système et de son écologie.
La méthodologie constructiviste repose sur trois temps : l’identification du problème et de l’ objectif pour sortir du problème de la double contrainte et changer de niveau logique, l’abandon des solutions déjà tentées et qui n’ont pas marché, la centration sur les ressources, les réussites, les échecs, les apprentissages, l’intention positive, la mise en place du changement et l’analyse des inconvénients à changer.
Les outils essentiels sont le recadrage, la recherche des exceptions, les échelles, la question miracle, les prescriptions de tâches, la création de rituels, l’intervention provocatrice, l’humour.
La posture est caractérisée par le pragmatisme, l’optimisme, l’étonnement, l’utilisation du paradoxe, la prescription de taches.
IV . Le cognitivisme est approprié pour sortir de l’affect, comprendre ses schémas mentaux et mobiliser ses ressources et ses compétences sociales.
L’origine de la pensée comportementale et cognitiviste se situe chez les stoiciens avec Epictète pour qui nos souffrances proviennent de notre perception des choses. Les théoriciens sont Watson et l’étude des comportements, Pavlov et l’observation du conditionnement, Bandura et l’analyse de l’apprentissage social par imitation, Ellis et la clarification des croyances irrationnelles et enfin Beck et son travail sur les distorsions cognitives en 1960.
Les postulats de base reposent le lien entre nos souffrances et notre façon de voir les choses. Nos difficultés sont liées à nos perceptions, nous pouvons modifier nos perceptions, cette modification peut avoir des effets positifs .
Les valeurs sont basées sur la clarification de nos schémas mentaux pour développer l’estime de soi .
La méthodologie cognitiviste repose sur trois temps : l’identification des pensées automatiques et alternatives, le travail sur les exceptions et la focalisation sur les ressources.
Les outils essentiels sont la flèche descendante, le fantasme du pire et la spirale positive.
La posture est caractérisée par le partenariat actif pour questionner les croyances et redéfinir une interaction au monde plus efficace.
LES OUTILS D INTERVENTION :
1 : La grille SOSAC, que j’ai élaborée, en psychologie intégrative, basée sur la levée des méconnaissances : des distorsions cognitives, distingue :
" Il faut mieux un SOSAC qu’un PROSAC ! "
S - Situation : utilisation du sociogramme, du photo langage, du cycle de changement d’après Hudson, ou de l’étoile de la motivation, c’est-à-dire des outils sollicitant plutôt le cerveau droit, pour aider le coacher à expliquer comment il se représente sa situation.
O – Objectif : c’est le Problème + les Ressources – les Obstacles. Pour identifier l’objectif, on peut poser la question « baguette magique » : Si votre problème disparaissait d’un coup de baguette magique, à quoi verriez-vous qu’il est résolu ?
S – Stratégie : Quelles sont les hypothèses que l’on élabore en tant que coach sur les besoins du coaché ? On peut s’appuyer sur les grilles PCM, Schutz, DSM pour les formuler. Elles vont nous servir de fil conducteur tout au long du coaching.
A – Attente : à partir de la question : « qu’attendez-vous de moi ? », on observe plusieurs sortes d’attente, qui renvoient aux typologie de personnalité.
C - Contrat :Le contrat juridique décrit succinctement le contexte, l’objectif explicite, les conditions, la déontologie, le CV du coach, ses références, ses tarifs…
2 : L’étoile de la motivation, que j’ai élaborée, : 1 : Tête, 2 : valeurs, 3 : Cœur, 4 : social, 5 : Corps, 6 : leadership
Pour représenter la complexité intra psychique, le coaché identifie comment son étoile brille t’elle ?
Tête : les deux cerveaux de la logique et de l’intuition, , les savoirs, la créativité, la réflexion sur les choix
Valeurs : la spiritualité, le sens de la vie, la place de l’homme
Cœur : l’appui sur les émotions, l’écoute des sentiments, la confiance en soi et en l’autre.
Social : la relation à l’autre, à la famille, au couple, à l’environnement social
Corps : la sensorialité, la motricité, la santé, la capacité à se ressourcer.
Leadership et responsabilité : l’influence et l’impact, la volonté, le sens politique.
Comment votre étoile brille t’elle ?Qu’aimez vous le plus ? Quelles sont les atrophies ou hypertrophie risquant de déséquilibrer votre énergie, votre efficacité et votre bien être ? Cette approche de la complexité est robuste car les mêmes forces ou limites se manifestent sous différentes formes dans les 6 zones .
3 . Le projet qui me tient à cœur dessiné sur un blason :
Emprunté aux traditions anciennes, le blason traduit la devise fondatrice d’une lignée et constitue un cadre dans lequel s’inscrivent ses membres. Sur un feuille de papier, seul, en silence, le coaché dessine un blason comportant 4 cases et un bandeau. Tout ce qui sera inscrit le sera sous forme de graphismes, sans vocabulaire ni signes verbaux. La valeur artistique des graphismes n’a pas d’importance dans cet exercice.
Dans la première case, en haut à droite, le coaché dessine sa relation à l’autorité.
Dans la deuxième case, en bas à droite, le coaché dessine sa relation à ses pairs.
Dans la troisième case, en bas à gauche, le coaché dessine sa relation à sa vie extra professionnelle.
Dans la quatrième case, en haut à gauche, le coaché dessine sa relation à lui même.
Au centre le coaché dessine le projet qui lui tient à cœur.
Nous sommes dans 3 ans, vous avez le sentiment fort d’un projet réussi professionnel ,qui vous apporte de la satisfaction, un objectif positif, précis, possible, pour donner du sens au quotidien par l’exploration du long terme, afin d’harmoniser aspirations personnelles à long terme et objectifs professionnels à court terme
• Quel serait ce projet réussi ?
• Quel serait 3 avantages à ce projet ?
• Quel serait 3 obstacles à réaliser ce projet.
• Quel serait 3 actions pour contourner ces obstacles ?
Nous sommes en 2009, que faites vous ?
Nous sommes en 2008, que faites vous ?
Pour habiter son projet, il faut commencer par l’exprimer !
Si vous vous préparez , si vous visualiser le futur, il est possible que les idées viennent et que vous le réalisiez…
4. La carte des acteurs :
POP : plan d’intelligence politique pour visualiser ses leviers d’action utile.
Le coaché identifie les acteurs de son système puis s’interroge :
1/ quelle est l’influence de chacun, sur une échelle de 1 à 10 ?
2/Comment est utilisée cette influence, pour ou contre la transformation ?
3/ Comment peut on modifier cette influence ?
4/ Quels sont les liens entre les acteurs, fusionnels ou conflictuels ?
Votre carte du territoire, votre plan d’organisation politique POP
Influence exercée
5. TPOV : « teachebale point of vue », de Noel Tichy, professeur à Harvard, pour élaborer sa pédagogie de dirigeant.
Voici les 3 éléments clés de votre pédagogie de dirigeant, « votre point de vue enseignable » : Vos idées stratégiques pour promouvoir votre action, vos valeurs, votre énergie : empathie, energie, edge, capacité à poser des limites
Réfléchissez à la manière de synthétiser et de communiquer votre point de vue enseignable dans un « discours » de 5 minutes.
Si vous pensez qu’une histoire ou une expérience pouvant servir de métaphore démontrera votre point de vue enseignable, cela peut être une manière très efficace pour convaincre.
L’interview télévisée : Imaginez vous que vous êtes interviewé par un journaliste, qui fait un documentaire sur les « organisations apprenantes ». Dans une minute, la caméra va s’allumer. A ce moment là, le journaliste vous demandera : « Veuillez me dire votre point de vue enseignable sur votre pédagogie de dirigeant : quelles sont les idées stratégiques que vous avez pour mener à bien votre activité et comment celles-ci vous sont venues, quelles valeurs feront fonctionner ces idées, comment stimulez-vous les gens et comment mobilisez vous votre capacité à poser des limites, pour prendre des décisions et faire des choix justes. »